Le retour de Gerkan
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Le retour de Gerkan
La nuit était tombée depuis quelques heures déjà quand une silhouette s'avança dans l'obscurité, cacha ses armes dans un buisson et grimpa les marches de l'abbaye. Le frère Neals était là, penché sur de mystérieux parchemins.
- Bonsoir ! lui dit l'inconnu
- Hé ! Mais qui êtes vous ! s'exclama Neals
- Vous ne me reconnaissez pas ? Je suis Gerkan IX:I, j'ai rejoins vos rangs il y a un peu plus de deux mois.
- Ha oui je m'en souviens, ça faisait longtemps qu'on ne vous avais pas vus.
- Ouais je sais, c'est un longue histoire...
- Ça tombe bien, j'ai tout mon temps, du parchemin vierge et une étagère à remplir.
Tout commença lors d'une banale mission de reconnaissance qui consistait à se cacher dans un buisson pour espionner un camp de défias. Ça faisait déjà plusieurs heures que j'étais là, à observer leurs activités et à essayer de mémoriser le plus de détails possible, je n'allais pas tarder à rentrer faire mon rapport au capitaine. Soudain, j'entendis un léger bruit derrière moi, un petit craquement, comme si quelqu'un...
J'avais horriblement mal à la tête, j'étais étendu sur un sol de pierre, j'entendais des voix qui m'étaient inconnues, quelqu'un me secouait. Je souffrais, je n'avais qu'une envie: dormir. Ils ne pouvaient pas me laisser tranquille un peu ? Tout à coup, je ressentit une intense sensation de froid, j'ouvris les yeux, j'étais trempé, un homme massif se tenait debout devant moi, il tenait encore le seau vide entre ses mains. Quand il remarqua que j'étais réveillé, il m'attrapa par le col et me jeta devant celui qui semblait être leur chef. Celui-ci dégaina son épée et plaça sa lame sous ma gorge.
Instinctivement mes doigts cherchèrent à s'emparer de ma dague mais elle n'était pas à ma ceinture. L'homme m'examina quelques instant puis m'annonça :
-Tu es à ma merci, tu as 3 secondes pour me donner une bonne raison de te laisser en vie.
Mon cerveau se mit à fonctionner à toute vitesse, je ne pouvais pas mourir comme ça.
- Un...
J'avais beau examiner le problème sous tous les angles, à chaque fois j'en arrivait à la même conclusion: il n'avait aucune raison de me laisser vivre.
- Deux...
Ce pouvait-il que ce soit la fin? Non, il fallait au moins que j'essaye de gagner du temps. Une idée vite !
- Trois...
L'homme releva son épée pour pouvoir frapper, il allait me décapiter !
- Attendez !
Il garda sa lame au-dessus de ma tête, toujours prêt à la trancher
- Vous auriez tort de faire ça.
- Vraiment... et pourquoi donc ?
- Parce que... je connais quelqu'un qui serait prêt à payer une grosse rançon pour me revoir vivant.
- Et qui est-ce?
- Menelis Feuillargent, il vit à Darnassus.
- Si tu ment, tu risque fort de le regretter
Il rengaina enfin son épée et je ne pus m'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement.
Sur ce, deux robustes guerriers m'escortèrent à travers un réseaux de couloirs souterrains jusqu'à ma cellule où il me jetèrent.
Je me retrouvais, comme précédemment, étendu sur le sol, ma tête me faisait toujours souffrir mais au moins était-elle encore sur mes épaules. Le temps qu'ils envoient un messager à Darnassus et qu'ils apprennent que ce " Menelis Feuillargent " n'existe pas, ou, si jamais il existe un elfe portant ce nom idiot, qu'il ne me connais même pas, j'aurais largement le temps de m'échapper.
Ma cellule faisait 3 pieds de large et autant de long. Trois des cotés étaient formés par de la roche et le quatrième d'une grille d'acier avec, sur la droite, une lourde porte du même métal. Sa serrure était asses basique néanmoins je ne pouvait la crocheter sans mes outils... De plus, un garde faisait sa ronde régulièrement, et en supposant que j'arrive à sortir et à l'éviter, j'étais quasiment sûr de me perdre dans ce dédale de couloirs .
Les jours passaient... je ne sais combien de temps je suis resté enfermé. Je passais mes journées à chercher un moyen de m'échapper, à manger les restes que les défias daignaient m'apporter et à dormir.
Plus je réfléchissais, plus je me rendais compte que je ne pourrais m'échapper seul. Il me fallait de l'aide, seulement, personne ne savait que j'étais ici et la probabilité que quelqu'un vienne me délivrer était quasi-nulle. Non, j'avais besoin d'aide et je devrai la chercher moi-même! J'entendais justement des bruits de pas qui se rapprochaient. Quatre gardes se relayaient tout au long de la journée. Celui qui allait passer maintenant avait exactement le profil qu'il fallait: il faisait sa ronde sans enthousiasme, ne me jetant qu'un bref coup d'œil quand il passait devant moi, apparemment, sa vie en tant que défias ne lui plaisait pas.
L'homme passa devant ma cellule
- Psst! Hé !
- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ?
- C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question, tu veux continuer à faire cette ronde pendant toute ta vie ou tu préfère gagner rapidement plus d'argent que tu ne pourrais l'imaginer?
- Pourquoi tu me demande ça ?
- Parce que j'ai les moyens de te donner cet argent, tout ce que je demande en retour, c'est que tu me fasse sortir d'ici.
- Et pourquoi je te croirais ?
- Parce que tu n'as pas le choix, c'est le seul moyen de changer ta vie.
L'homme s'éloigna en secouant la tête, je lançais néanmoins:
- Retrouve moi ce soir avec tout mon équipement et arrange toi pour que je puisse m'échapper, tu ne le regretteras pas !
Je n'avais aucun moyen de savoir l'heure qu'il était, peut-être faisait-il déjà nuit. Apparemment, j'allais devoir trouver un autre moy... Quelqu'un approchait, pourtant un garde venait tout juste de passer. C'était sûrement lui, il était finalement venu. Le traitre s'approcha, il portait mes sacs ainsi que mes armes. Il ouvrit le plus silencieusement possible la porte de ma cellule puis chuchota.
- Tu as de la chance, les défias ont justement un raid de prévu ce soir. Les trois quarts des effectifs sont partit piller le village voisin. On devrais pouvoir quitter cet endroit sans trop de problèmes.
Effectivement, mon évasion fut plus simple que je ne l'avais imaginé. Le seul garde qui nous remarqua eut la gorge tranché avant d'avoir pu donner l'alerte.
J'étais enfin libre! Alors qu'on s'éloignait du camp, l'homme se retourna face à moi:
- J'ai accomplis ma part du marché, à ton tour d'en faire autant.
Ha oui c'est vrai, il me restait encore un problème. J'avais fais une promesse que je ne pouvais tenir...
- D'accord, on va passer par... ATTENTION DERRIÈRE TOI !!!
L'ancien défias tourna la tête, puis s'écroula lourdement sur le sol. J'essuyai ma dague ruisselante de sang avant de m'asseoir pour réfléchir. Après ce qui venait de se passer, le capitaine défias chercherait à se venger et il possédait surement des espions dans de nombreuses villes.
C'est pourquoi, je me suis dit que le moment était bien choisis pour prendre quelques vacances, mais maintenant... je suis de retour ...
- Bonsoir ! lui dit l'inconnu
- Hé ! Mais qui êtes vous ! s'exclama Neals
- Vous ne me reconnaissez pas ? Je suis Gerkan IX:I, j'ai rejoins vos rangs il y a un peu plus de deux mois.
- Ha oui je m'en souviens, ça faisait longtemps qu'on ne vous avais pas vus.
- Ouais je sais, c'est un longue histoire...
- Ça tombe bien, j'ai tout mon temps, du parchemin vierge et une étagère à remplir.
Tout commença lors d'une banale mission de reconnaissance qui consistait à se cacher dans un buisson pour espionner un camp de défias. Ça faisait déjà plusieurs heures que j'étais là, à observer leurs activités et à essayer de mémoriser le plus de détails possible, je n'allais pas tarder à rentrer faire mon rapport au capitaine. Soudain, j'entendis un léger bruit derrière moi, un petit craquement, comme si quelqu'un...
J'avais horriblement mal à la tête, j'étais étendu sur un sol de pierre, j'entendais des voix qui m'étaient inconnues, quelqu'un me secouait. Je souffrais, je n'avais qu'une envie: dormir. Ils ne pouvaient pas me laisser tranquille un peu ? Tout à coup, je ressentit une intense sensation de froid, j'ouvris les yeux, j'étais trempé, un homme massif se tenait debout devant moi, il tenait encore le seau vide entre ses mains. Quand il remarqua que j'étais réveillé, il m'attrapa par le col et me jeta devant celui qui semblait être leur chef. Celui-ci dégaina son épée et plaça sa lame sous ma gorge.
Instinctivement mes doigts cherchèrent à s'emparer de ma dague mais elle n'était pas à ma ceinture. L'homme m'examina quelques instant puis m'annonça :
-Tu es à ma merci, tu as 3 secondes pour me donner une bonne raison de te laisser en vie.
Mon cerveau se mit à fonctionner à toute vitesse, je ne pouvais pas mourir comme ça.
- Un...
J'avais beau examiner le problème sous tous les angles, à chaque fois j'en arrivait à la même conclusion: il n'avait aucune raison de me laisser vivre.
- Deux...
Ce pouvait-il que ce soit la fin? Non, il fallait au moins que j'essaye de gagner du temps. Une idée vite !
- Trois...
L'homme releva son épée pour pouvoir frapper, il allait me décapiter !
- Attendez !
Il garda sa lame au-dessus de ma tête, toujours prêt à la trancher
- Vous auriez tort de faire ça.
- Vraiment... et pourquoi donc ?
- Parce que... je connais quelqu'un qui serait prêt à payer une grosse rançon pour me revoir vivant.
- Et qui est-ce?
- Menelis Feuillargent, il vit à Darnassus.
- Si tu ment, tu risque fort de le regretter
Il rengaina enfin son épée et je ne pus m'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement.
Sur ce, deux robustes guerriers m'escortèrent à travers un réseaux de couloirs souterrains jusqu'à ma cellule où il me jetèrent.
Je me retrouvais, comme précédemment, étendu sur le sol, ma tête me faisait toujours souffrir mais au moins était-elle encore sur mes épaules. Le temps qu'ils envoient un messager à Darnassus et qu'ils apprennent que ce " Menelis Feuillargent " n'existe pas, ou, si jamais il existe un elfe portant ce nom idiot, qu'il ne me connais même pas, j'aurais largement le temps de m'échapper.
Ma cellule faisait 3 pieds de large et autant de long. Trois des cotés étaient formés par de la roche et le quatrième d'une grille d'acier avec, sur la droite, une lourde porte du même métal. Sa serrure était asses basique néanmoins je ne pouvait la crocheter sans mes outils... De plus, un garde faisait sa ronde régulièrement, et en supposant que j'arrive à sortir et à l'éviter, j'étais quasiment sûr de me perdre dans ce dédale de couloirs .
Les jours passaient... je ne sais combien de temps je suis resté enfermé. Je passais mes journées à chercher un moyen de m'échapper, à manger les restes que les défias daignaient m'apporter et à dormir.
Plus je réfléchissais, plus je me rendais compte que je ne pourrais m'échapper seul. Il me fallait de l'aide, seulement, personne ne savait que j'étais ici et la probabilité que quelqu'un vienne me délivrer était quasi-nulle. Non, j'avais besoin d'aide et je devrai la chercher moi-même! J'entendais justement des bruits de pas qui se rapprochaient. Quatre gardes se relayaient tout au long de la journée. Celui qui allait passer maintenant avait exactement le profil qu'il fallait: il faisait sa ronde sans enthousiasme, ne me jetant qu'un bref coup d'œil quand il passait devant moi, apparemment, sa vie en tant que défias ne lui plaisait pas.
L'homme passa devant ma cellule
- Psst! Hé !
- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ?
- C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question, tu veux continuer à faire cette ronde pendant toute ta vie ou tu préfère gagner rapidement plus d'argent que tu ne pourrais l'imaginer?
- Pourquoi tu me demande ça ?
- Parce que j'ai les moyens de te donner cet argent, tout ce que je demande en retour, c'est que tu me fasse sortir d'ici.
- Et pourquoi je te croirais ?
- Parce que tu n'as pas le choix, c'est le seul moyen de changer ta vie.
L'homme s'éloigna en secouant la tête, je lançais néanmoins:
- Retrouve moi ce soir avec tout mon équipement et arrange toi pour que je puisse m'échapper, tu ne le regretteras pas !
Je n'avais aucun moyen de savoir l'heure qu'il était, peut-être faisait-il déjà nuit. Apparemment, j'allais devoir trouver un autre moy... Quelqu'un approchait, pourtant un garde venait tout juste de passer. C'était sûrement lui, il était finalement venu. Le traitre s'approcha, il portait mes sacs ainsi que mes armes. Il ouvrit le plus silencieusement possible la porte de ma cellule puis chuchota.
- Tu as de la chance, les défias ont justement un raid de prévu ce soir. Les trois quarts des effectifs sont partit piller le village voisin. On devrais pouvoir quitter cet endroit sans trop de problèmes.
Effectivement, mon évasion fut plus simple que je ne l'avais imaginé. Le seul garde qui nous remarqua eut la gorge tranché avant d'avoir pu donner l'alerte.
J'étais enfin libre! Alors qu'on s'éloignait du camp, l'homme se retourna face à moi:
- J'ai accomplis ma part du marché, à ton tour d'en faire autant.
Ha oui c'est vrai, il me restait encore un problème. J'avais fais une promesse que je ne pouvais tenir...
- D'accord, on va passer par... ATTENTION DERRIÈRE TOI !!!
L'ancien défias tourna la tête, puis s'écroula lourdement sur le sol. J'essuyai ma dague ruisselante de sang avant de m'asseoir pour réfléchir. Après ce qui venait de se passer, le capitaine défias chercherait à se venger et il possédait surement des espions dans de nombreuses villes.
C'est pourquoi, je me suis dit que le moment était bien choisis pour prendre quelques vacances, mais maintenant... je suis de retour ...
Gerkan- Messages : 2
Date d'inscription : 26/09/2008
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