"Il faut sauver la peau du... LXIX"

**Frère Neals** Mer 28 Jan - 13:37

Vous entrez dans la pièce et vous apercevez le Frère Neals visiblement inquiet, assis à son bureau, les coudes sur la table, se trifouillant du bout des doigts la masse capilaire du haut de son crâne.
Relevant la tête et sans dire un mot, il vous tend deux parchemins l'un sur l'autre, puis se replonge entre ses longues mains fines...

"Il faut sauver la peau du... LXIX" Parcheminmissiononyxiaqv1

Vous prenez soin de ne pas abîmer la feuille, puis prenez l'autre:

"Il faut sauver la peau du... LXIX" Parcheminmissiononyxia2po6

________________________________________________________________________________________________

/HRP

Voici ENFIN une nouvelle mission. Désolé d'avoir mis le temps, manque d'inspiration, chamboulement des départs etc...
Bref. Dans un premier temps, vous devrez à travers le fofo vous mettre d'accord quant à savoir qui est derrière tout ça. (Pas dur hein ! ^^)
Ensuite. L'objectif (et le plus dur) sera de réunir les joueurs à une date précise pour la suite de l'aventure.
ATTENTION: prévoyez une bonne soirée pour faire toute la mission:
Voici la liste des personnes que j'aimerais voir:
-Dreack
-Erakh
-Boub'
-Thalma ( Oui, 55 ! En espérant que tu pourras te stuffer dessus ! ^^ )
-Mali
-Kao, si elle se co.
Et bien sûr tous les autres membres du LXIX s'ils refont surface.
-Ertags s'il souhaite toujours nous rejoindre.
Il y aura d'autres membres dont je vous réserve la surprise... ^^
Bon jeu.

**Thalma** Jeu 29 Jan - 12:56

Lit soigneusement le premier parchemin, puis l’ordre de mission qu’elle commente au fur et à mesure, à voix basse.

LXIX,
…ah, ça c’est nous !…

Voici ce que je viens de recevoir.
…t’as vraiment pas d’amis dans la vie toi. A chaque fois tu r’çoit des merdes comme courrier…
Ce parchemin m’a l’air d’être une menace que nous ne pouvons prendre à la légère.
… « il a l’air ». P’tain je sais pas ce qu’il te faut pour que tu sois sûr que ce soit VRAIMENT une menace ?!...
En effet, notre Messager et personne, PERSONNE ne s’en préoccupe.
…d’un autre côté, lui il s’est jamais vraiment préoccupé d’nous…
Nous sommes nuls.
…gnagnagna, c’est celui qui dit qui est d’abord !...
VI, IX, nous sommes nuls.
…’fin surtout les IV hein. D’ailleurs c’est qu’on été mis en premier dans la phrase…
Alors voilà de quoi nous rattraper.
…tu parles d’une branche pourrie pour se rattraper…
Trouvez de qui provient cette lettre.
…haaaan ! je SAIS qui c’est!
Tapotte du bout des doigts les initiales qui ont signées le parchemin de menace
K.P. Moi j’en connais un qui a le nom commençant pas ‘K’. C’est Krazeck qu’est à Baie du Butin.
Bombe le torse fière de sa déduction.
D’ailleurs, j’suis sure que ça vient de là le fameux ‘P’ de signature. P comme ‘putin de gobelin de mes fesses’…
Et faites ce qu’il faut pour récupérer notre Messager, en vie si possible.
…si possible ? et bin on f’ra ce qu’on pourra hein. Vu qu’on a le choix…
Aussi il est hors de question d’assassiner notre Roi.
…c’pas MON Roi…
Mais ça, j’espère que ça ne vous a même pas effleuré l’esprit.
…si j’dis ‘oui’, je suis privée de dessert pour la semaine ?...
L’avenir de la vie de notre Messager, mais aussi du LXIX tout entier est en jeu !
…et mon avenir à moi ? tout l’monde il s’en taponne. Parce que si on file au casse-pipe, notre avenir va pas être très long…
Agissez rapidement. VI, IX, le LXIX compte sur vous.
…hé ho ! on va pas de froisser un muscle pour tes beaux yeux non plus...

Neals.
…nan mais on s’est doute que c’est toi, vieux crouton. Pas b’soin de signer vu qu’on reconnait tous tes pattes de mouche…

Enfin bon… Laisse tomber sans cérémonie le parchemin sur la table et ramasse son crache-pruneaux qu’elle place en travers de ses épaules avec un air de défi… l’type qu’à écrit c’te lettre à la con, bin il va pas être déçu du voyage. On ne MENACE PAS Thalma Brise Foudre sans en payer les conséquences. J’vais m’le prendre, lui coller une bastos entre les deux yeux après lui avoir brisé les jambes à coup de hache et pis j’vais lui tanner la peau à c’connard !! Nan mais !!

Brandit son arme en direction du ciel et se fendit d’un rictus bestial pour crier.

Et tu m’entends sac à purin, résidu de sous-merde de murloc, raclure de bidet à Réprouvé ?!
J’vais t’faire passer l’envie d’nous envoyer des torchons dans c’genre à mes potes et moi. On va s’torcher avec avant de v’nir te faire la peau. J’peux te jurer que lorsque tu nous entendras arriver, tu va trembler de tout ton être…le moindre de tes os frémira à l’approche de nos pas !
Foi de Brise Foudre !!!

**Erakh** Jeu 29 Jan - 13:08

Erakh montait les escaliers menant a la bibliothèque d'Lxix d'un air tranquille, la pipe au bec. Il pénétra dans la pièce faiblement éclairée et salua Neals d'un signe de tête. Il se dirigea ensuite vers la table où il avait vu un papier qui traînait. Lorqu'il lut les parchemins il faillit s'étouffer avec la fumée odorante de sa pipe.

-Ben bordel... N'est pas dans l'merdier nous... 'Va falloir s'bouger un peu lô.

Se tournant vers Neals il prit un air grave.

-J'y s'rais, pas d'problèmes. On trouv'ras l'salop'rie qu'a écrit c'truc et on lui montr'ra qu'Lxix a 'core des tripes !
L'Langue-de-Cuivre s'ra présent !!

Il reposa le papier et sorti rapidement de l'abbaye, laissant un sillage de fumée derriere lui.

**Ertags** Jeu 29 Jan - 22:11

*Le soleil se couche sur Elwynn, des bruits de sabots se font retentir dans la vallée de Comté du nord. Ertags descend de son cheval et regarde la batisse devant laquelle il se trouve : l'Abbaye de Comté du nord*

-Bon, ca a l'air dêtre ici...En haut qu'il a écrit...Bon..

*Ertags attache son cheval, entre dans l'abbaye en saluant le maréchal McBride et entreprend l'ascension des escaliers en colimacon du grand hall, et arrive enfin dans la petite piece en bois*

-Euh...Sal...Bonsoir, euuh.... Neals c'est ca ?

*L'éclesiastique acquiesce d'un petit hochement de tête accompagné d'un sourire*

-Euh, j'ai r'cu la lettre *Ertags montre la lettre en la levant au niveau de son menton*
Et euh...Ben je suis venu et...*se racle la gorge* HUM HUM ! Enfin me v'la quoi !

*Neals sourit*

-Oui, oui tres bien ! Je suis bien content de vous voir ! Venez plutôt !

*Ertags suit Neals en direction de la bibliotheque, celui ci en sort un casier qu'il deverouille et en sort la lettre de menace ainsi que l'ordre de mission qu'il tends a l'elfe*

-Tenez lisez ca !
-M...merci !

*Ertags lit la lettre, son visage exprimant quelques reactions au cours de la lecture.*

-Z'avez d'quoi ecrire ?

*Neals désigne une caisse sur laquelle sont entreposés une pile de parchemins, un encrier et une plume*

-Merci !

Bonjour a vous LXIX, mon nom est Ertags, certains d'entre vous me connaissent deja, enfin bref...
Il est vrai que je souhaite vous rejoindre, j'apporterai donc mon entiere contribution pour retrouver votre messager. Vous n'avez qu'a me prevenir par courrier ou par bigognome...Mais par pitié que personne n'entre dans ma tête !! j'ai horreur de ca !

*L'elfe signe et tend le parchemin a Neals*

-Voila !
-Merci bien, je ferai en sorte qu'ils lisent ceci
-Bon ben....A bientôt j'espere !

*Ertags salue brievement le frere Neals, tourne les talons et sort de l'abbaye*

HRP/
Bon ben voila qui est fait ^^ pour la mission, je suis generalement dispo tout les soirs apres 19h
Euh....Ca se dit "apporter sa contribution" hein ?
/HRP

**Dreack** Ven 30 Jan - 5:02

Dreack prit les parchemins. Son attention se portat plus sur le premier que sur le deuxieme. Apres sa lecture, il rendit les feuilles à Neals. Dreack s'assit sur le banc et portat une de ses mains à sa bouche.

-Alors ? Qu'en pensez vous ?
-S'que j'en pense ? C'est qu'on est pas dans la merde...Surtout moi !

Neals haussat un sourcil en regardant Dreack.

-Surtout vous ? Expliquez vous.
-Oublie s'que j'ai dit. Sa n'a pas d'importance. Concentre toi sur l'appel des membres du LXIX.

Neals s'approchat du guerrier de plaque.

-La disparition du Messager vous affecte tant que sa ? Je ne l'aurait pas cru.
-Pourquoi tu dit sa ?

Dreack avait relevé sa tete. Derriere ses lunettes d'ingénieur, Neals sentait qu'il le regardé intensément.

-Et bien...Vous semblez distant avec les affaires du LXIX. Et j'ai entendut des rumeurs sur vous...
-Faut pas croire ses conneries. C'est qu'des rumeurs.

Le guerrier sautat du banc et atterit sur le plancher qui craquat lorsque ses lourdes bottes frapperent le bois.

- J'vais voir si j'peut pas me renseigné sur ce fameux K.P. des que j'ai des infos j'te contact.
-Bien mais surtout restez...
-CIAO !

Neals entendait deja le raffut du nouveau moyen de transport de Dreack.Il soupirat.

HRP// Bon ben moi c'est a votre convenance.J'hésiterait pas à annulé un naxxramas ou un raid pour participé à l'event. \\HRP

**Frère Neals** Sam 31 Jan - 10:29

( Je vous propose la date du Samedi 07/02 à 21h30. Rdv à l'Abbaye. Ca vous va ? )

**Dreack** Lun 2 Fév - 22:18

( Je n'en suis pas certain a 100%.Je pourrait te confirmé sa que le vendredi au soir vu que le 7 c'est anniv donc... )

**Erakh** Mer 4 Fév - 23:18

/Hrp

Il est fort possible que je ne puisse pas participer samedi soir... D'solé.

/Hrp

**Althæ** Sam 7 Fév - 22:34

Bon, vu le faible nombre de participants pour ce soir, on reporte. Je vous laisse trouver une date.

**Boubakär** Dim 8 Fév - 0:14

Par-delà les mystères, nous avons toujours été complices.

Accablé de chagrin, Neals broyait du noir.

Pourtant, je n’ai plus la force de t’aider… je n’en suis plus capable…

En face d’une fenêtre du haut de l’abbaye, Frère Neals scrutait l’horizon à l’éclairage de la lune. Perdu dans ses pensées, le regard lointain, il se sentait coupable de ne pouvoir participer à la recherche du Messager.

Rendu sensible et vulnérable par son mode de vie isolé, les sentiments de tristesse, de honte et de dégoût qu’il ressentait envers lui-même s’unissaient et s’épanchaient en lui à la manière de bactéries dans un milieu chaud et humide. Un véritable bouillon noir mijotait dans son esprit, et comme personne ne surveillait le feu qui l’alimentait, une vapeur inodore et dangereusement insidieuse commençait à s’en dégager et à lui corrompre l’esprit.

C’était inévitable. Ses pensées se retournèrent contre lui-même et lui évoquèrent des images de son passé, des images aux couleurs vives marquées d’émotions fortes, de joie, et de souvenirs véritables, dans une séquence telle que l’infusion de nostalgie allait crescendo, avant de s’interrompre brutalement sur ce qu’il était devenu. L’image de lui-même, vue de l’extérieur, dévoilait dans un silence de mort un être fatigué, maigre et grisonnant. A cet instant, Neals devenait un danger pour sa propre personne.

Sans le savoir, il avait baissé les yeux sur la poignée de la fenêtre et les bordures de son champs de vision s’étaient obscurcies. Son corps l’avait anesthésié de ses sentiments humains pour mettre un terme à sa douleur et il se laissait guider sans réfléchir par son instinct autodestructeur.

Neals ouvrit alors la fenêtre et pris une profonde inspiration. L’air froid de l’extérieur avait pénétré dans la pièce et lui mordait la chair. Il avait l’impression que la mort, sinistre, lui murmurait la bienvenue dans un souffle.

Parfois, lorsque ce genre de situation arrive, il n’est pas rare de trouver au coin de la rue celui ou celle qui changera le destin. Certains parlent de sauveurs, d’autres de catalyseurs, à l’image de cette personne envoyée par les dieux qui triomphe de la mort et sauve des vies. Souvent charismatique, nombre de contes ont désigné ce personnage comme le héros de l’histoire, de part la prestance héroïque et la bonté sans bornes qui le définissent tout naturellement.

Malheureusement, Neals à part, seul Boubakär rodait en ces lieux, et si les dieux avaient effectivement existés, le contraste fort qui opposait la description du personnage et sa réalité sembla les jeter dans une incertitude totale. Rendus impuissants par le doute, leur hésitation pesait dans l’air et l’atmosphère devenait de plus en plus lourde à mesure que les événements se précipitaient et que rien n’arrivait. Jusqu’au bout, ils renâclèrent à lui octroyer le rôle.

C’est finalement au dernier moment, lorsque Neals eut passé les deux jambes de l’autre côté de l’ouverture et que sa robe claquait au vent, qu’ils évoquèrent un « NON ! » rugissant matérialisé par Boubakär en un éternuement tout aussi spectaculaire qui ébranla la terre et fit vibrer les vitres.

Les oiseaux endormis sur un arbre voisin avaient pris leur envol en couinant de peur, tandis que Neals, complètement secoué, faisait demi-tour en frissonnant d’effroi. Il referma la fenêtre juste à temps quand Boubakär apparut dans la pièce.

Oh la la… t’as entendu quand j’ai éternué ??

Neals le regardait sans bouger, complètement abasourdi.

Mais… mais TOUT le monde vous a entendu !!

Boubakär renifla.

C’est Erakh… il fume à l’intérieur de l’établissement… c’est presque si j’ai dû nager dans un brouillard de fumée pour arriver jusqu’ici… il devrait savoir pourtant qu’il y a peu d’aération dans les couloirs !

Neals eut l’air agacé, les nerfs encore à vif après avoir failli se faire surprendre en travers de la fenêtre. Boubakär le regarda et sembla le remarquer, mais ne dit rien. Il rejoignit la bibliothèque et se renseigna sur la mission.

Qu’est-ce que vous faites ?

Boubakär roula des yeux, puis s’exprima d’un air évident.

Bin… je me renseigne sur la prochaine mission !

Ah ?? Je pensais que vous n’en aviez rien à foutre.

Oui… mais j’ai changé d’avis…

Neals le regarda longuement, soupçonneux.

C’est parce que j’ai aperçu Brisefoudre qui beuglait comme une vache… J’entendais pas bien ce qu’elle disait mais elle insultait le ciel avec tellement de ferveur que j’ai bien cru qu’il allait lui répondre avec une colonne d’éclairs. M’enfin… ça m’a fait réfléchir sur la mission en tout cas.

Boubakär se déroba à son regard avec un peu de honte, puis repris.

Je me suis dit que si jamais ça m’arrivait de me faire capturer bin j’aimerais bien qu’on vienne me chercher moi aussi.

Neals eut un imperceptible sourire.

Ah ! Ca explique donc ce déguisement de… de.

Neals se tut, comme si sa phrase s’arrêtait là de manière tout à fait normale. Son visage n’arborait aucune expression. Ses yeux rivés sur Boubakär étaient vides de toute émotion si bien qu’ils paraissaient regarder le mur situé derrière lui. Pendant quelques instants, la lente respiration des deux hommes comblait seule le silence inconfortable qui flottait entre eux. Tandis que Boubakär fixait furieusement Neals dans l’attente qu’il lui confirme que sa tenue lui allait, Neals restait tranquillement immobile les bras le long du corps dans une parfaite normalité, en attente de rien, allant jusqu’à se convaincre au plus profond de lui-même que jamais de la vie il n’avait évoqué ce sujet.

Nan mais vas-y ! Si chui ridicule, dit le ! Fait toi plaisir !

Ca n’a rien à voir ! Je ne sais pas à quoi vous avez voulu ressembler… je ne voulais pas vous offenser en disant une bêtise, c’est tout…

C’est une tenue de chasseur… je l’avais fabriquée pour chasser le sanglier mais du coup je vais m’en servir pour cette mission.

Neals le parcourut du regard.

Je doute que le genre de personne que vous allez rencontrer se laisser berner par un camouflage en feuillages… D’autant que, sans vouloir vous vexer… votre mobilité en est fortement réduite, quant à la grâce…

Neals se pinça les lèvres.

En fait c’est tout cet enchevêtrement de branchages autour de vous… on dirait vraiment que vous êtes emprisonné dans un arbre !

Mais c’est fait exprès ! Avec ça je peux m’approcher de ma cible et si elle me regarde, hop ! Je me fige ! D’ailleurs t’as déjà dû jouer à un deux trois so…

Boubakär ne termina pas sa phrase. Il avait aperçu une lettre posée sur la table et sa curiosité lui avait cloué le bec. Il s’en approcha et la déplia.

Ah ! Oui ! Il faut que vous passiez le message auprès des autres si vous les voyez.

… Ertags ?!

Boubakär pouffa de rire, croyant avoir affaire à une blague.

Mais c’est ridicule ! Il sait pas se battre ! Il a été prêtre toute sa vie !

Neals fronça les sourcils.

Vous ne savez pas vous battre vous non plus, aux dernières nouvelles…

Ah je serais pas si sûr que ça à ta place !

Boubakär se fendit d’un large sourire et tira une arbalète de son dos. Neals fit quelques pas en arrière et se colla contre le mur, les yeux écarquillés et braqués sur l’arme. A sa réaction, le sourire de Boubakär alla s’élargissant, rayonnant de satisfaction.

Ah tu y crois beaucoup plus maintenant à mon accoutrement de chasseur !

Votre arme est chargée Boubakär !

Ah… oui, je sais… d’habitude je la laisse jamais chargée je sais que c’est dangereux, mais là je sais plus pourquoi j’ai pas voulu me débarrasser de ce trait… M’enfin !

Boubakär leva résolument la tête et se dirigea vers le fenêtre à pas décidés. Neals l’observait avec méfiance et ne le quittait pas des yeux. Lorqu’il eut ouvert la fenêtre, Boubakär braqua son arme et tira dehors. Le trait siffla dans la nuit et vint se ficher sur une branche où somnolait une perdrix. L’animal ne parut pas très impressionné.

Boubakär, un peu déçu, commençait à refermer la fenêtre lorsqu’il ouvrit grand les yeux et s’exclama.

Ah ça y est je me rappelle mainten… !

Une détonation assourdissante fit exploser les vitres au visage de Boubakär et le souffle de la déflagration l’éjecta à l’autre bout de la pièce. Le mur opposé arrêta net sa course et il retomba sur son séant en hoquetant. Tandis que le feuillage de son costume était tout ébouriffé et fumait par endroit, Boubakär, le visage couvert de suie et de poussière, paraissait n’avoir le souffle coupé que par étonnement.

Ouaaahh !! Paye ton trait en saronite !

A la manière d’un enfant qui chute en jouant au ballon et qui se remet aussitôt sur pieds pour reprendre le jeu, Boubakär se redressa et courut rejoindre le bord de la fenêtre, la langue légèrement tirée entre les dents.

Dehors, une pluie de débris enflammés retombait et se consumait lentement sur le sol. L’explosion avait retentie là où le trait s’était planté et avait nettement marqué le décor par une zone de vide qui tranchait les arbres et leur frondaison avec une parfaite circularité.

Boubakär, lui, avait les yeux qui pétillaient d’émerveillement.

Pas si bête que ça finalement ce Numérozéro ! C’est une de ses idées ce trait ! Je l’avais toujours sous-estimé et considéré comme un abruti mais faut reconnaître qu’il a du génie, à défaut d’avoir une taille et une voix normales je veux dire…

Quelques plumes de perdrix voletaient en l’air et tandis que le regard de Boubakär s’attardait dessus, son admiration pour le spectacle se mua petit à petit en une sévère frustration.

Ca prend une grosse part du gibier quand même… D’accord ça compense le manque de précision mais ho c’est quand même moi qui l’ait tiré ce trait, faudrait garder l’esprit du partage !

Neals était toujours collé au mur. Il tremblait faiblement les genoux à demi fléchis et avait observé toute la scène en silence. Sa mine épouvantable n’avait pas échappée à Boubakär et ce dernier s’approchait de lui à pas prudents, comme d’un animal insolite débusqué dans la nature.

… La vache ! La tête que tu tires !! … Un truc super flippant est passé dans les parages ?!

Boubakär allongea le cou et tourna la tête tout autour de lui. Des éclats de verre jonchaient le sol et des échardes de bois regrettaient l’époque où elles formaient une table, accusant la trajectoire du corps propulsé de Boubakär de ne lui avoir laissée aucune chance de s’en sortir.

Et bin ? C’est pour cette table que tu te mets dans cet état ? Allez quoi… ressaisis toi.

Boubakär hochait la tête, les poings sur les hanches.

Déjà que t’étais pas spécialement en forme quand chui entré !

Les tremblements de Neals s’arrêtèrent promptement et les yeux qu’il leva sur Boubakär jetaient des éclairs.

Qu’est-ce que ça veut dire…

Ca veut dire que j’ai très bien senti le courant d’air avant d’entrer dans la pièce.

Et alors ? Je prenais un bol d’air frais, j’ai le droit ?

Non Neals… on va jamais le chercher si loin le bol d’air frais…

Neals poussa un long soupir agacé, puis se résigna.

Bon oui j’ai voulu me suicider, oui ça m’a traversé l’esprit ! Mais c’était passager et vous m’avez remis les idées en place !

Moi ?

Oui… je considère votre apparition comme la manifestation de Dieu… et le désordre que vous avez fait comme le témoignage de son mécontentement. Je ne tiens plus à mourir, et je ne vous obligerais pas à réparer ce que vous avez cassé si vous me garantissez de garder ma déprime passagère bien pour vous.

Boubakär dodelinait de la tête d’un air songeur.

Et peut-être que je vous offrirais quelques boîtes de biscuits, aussi…

Ca marche !

Tous deux se serrèrent vigoureusement la main et l’histoire aurait pu se terminer sur une entente mutuelle. Malheureusement, une agitation croissante dans les niveaux inférieurs suscita l’attention de Neals.

Qu’est-ce que c’est que ça ? Vous entendez ? … On dirait qu’un troupeau d’éléphants marche dans l’abbaye.

Boubakär tendit l’oreille, allongea les lèvres, coula un étrange regard sur Neals puis tira sèchement sur une fine cordelette. Les branches qui l’enserraient jusque là relativement se refermèrent brutalement sur lui et en un bruissement de feuilles il se retrouvera entièrement dissimulé dans un buisson décoratif tout à fait ressemblant.

Que ?! …

Neals eut à peine le temps de dire « ouf » qu’une bardée de VI et de IX déboula dans la pièce toutes voiles dehors. Certains s’attelèrent de fait à barricader les fenêtres avec des planches de bois solides et des clous. D’autres s’emparèrent de tout objet susceptible de causer une mort par strangulation. Enfin, un IX à la carrure imposante s’approcha de Neals tandis que deux autres, de plus petite taille mais tout aussi fermes, lui empoignèrent les bras.

Frère Neals, pardonnez cette intrusion et ces mesures draconiennes mais il nous a été rapporté par bigognome que vous tentiez de mettre fin à vos jours.

Neals ouvrit grand les yeux, rouge jusqu’à la racine des cheveux.

Nous avons d’abord cru à une plaisanterie jusqu’à ce que l’explosion nous interpelle. Nous sommes soulagés de constater que la détonation a échoué à vous tuer.

Mais j’ai pas tenté de me faire exploser ! Ne dites pas de sottises !

Un VI se hissa à l’épaule du IX et lui murmura quelque chose à l’oreille.

Frère Neals, avec quoi avez-vous fabriqué cette bombe ? On me signale qu’il n’y a aucune trace d’explosifs dans la pièce.

Mais… mais vous n’avez qu’à demander au buisson !! C’est lui le responsable !

Les membres du LXIX présents dans la pièce échangèrent des regards inquiets, puis les yeux se posèrent sur l’étrange buisson. Si le silence avait été total, on aurait certainement entendu les morceaux de prière d’une personne qui perdait ses kilos à une vitesse folle.

Frère Neals… je pense que vous avez besoin de repos… les récents évènements vous ont trop bouleversé.

Je vais très bien ! Lâchez-moi !! Lâchez… BOUBAKAAAAAR !!!!
________________________________________________________________________________________________________________________________

[HRP]

Désolé pour ce soir, j’ai bossé toute la semaine et je vais pouvoir jouer que maintenant. Pour la semaine qui vient j’ai encore pas mal de travail et je peux pas prédire quand je pourrais jouer. La semaine suivante je pars au ski, celle d’après c’est noir de chez noir même pas en rêve je joue, et ça continuera certainement comme je l’ai dit jusqu’à avril :/

J’aimerais beaucoup participer à l’event mais si jamais faites sans moi, je vais pas vous faire poireauter tout ce temps.

[/HRP]

**Boubakär** Lun 9 Fév - 20:39

[HRP]

Hop hop hop ! Mardi, mercredi et jeudi chui dispo à partir de 21h !

Enjoy : )

[/HRP]

**Erakh** Lun 9 Fév - 21:34

/Hrp

Je peut etre dispo toute la semaine a partir de 21 h, jusqu'a vendredi soir, après je pars en vacances.
A tres bientot !

/Hrp

**Althæ** Mar 10 Fév - 12:28

(Va pour Mercredi 21h30 ?
PS: Encore un put*** de texte que tu nous ponds là, Boub' ! Bravo !! J'ai pas cessé d'avoir le sourire aux lèvres durant toute ma lecture...)

**Dreack** Mar 10 Fév - 14:28

Althæ a écrit:(Va pour Mercredi 21h30 ?
PS: Encore un put*** de texte que tu nous ponds là, Boub' ! Bravo !! J'ai pas cessé d'avoir le sourire aux lèvres durant toute ma lecture...)

( T'est trop émotif mon pote.Moi sa m'va. )

**Thalma** Mar 10 Fév - 14:46

(pas de souci pour mercredi, je suis dispo et motivée au possible et à moins que je ne sois en train de me tordre de douleur dans mon lit en maudissant le Créateur, Thalma présente !!!
Et pour ce qui est du texte de Boub'... va falloire que tu me dise où tu trouve des idées pareilles qui sont excellentes à ce point, je VEUX savoir ^^)

**Boubakär** Mar 10 Fév - 20:32

(Oké pour demain 21h30 ! Sinon pour le texte content que ça vous plaise : ), il est moins bien que le premier mais bon... c'est de ses erreurs qu'on apprend... Pour les idées je m'inspire du rp en jeu (n'est-ce pas Zéro : p) et des choses qui me passent par la tête juste avant d'écrire ^^)

**Ertags** Mer 11 Fév - 0:33

HRP:/ Yo ! Euh...si j'ai mon mot a dire (^^)
Mercredi ? C'es a dire demain ? Je crois que ca me va /HRP

**Althæ** Mer 11 Fév - 19:33

Cuuulle !
Hey ? Vous vous rendez-compte ? Je loupe le match pour l'event ! Bourdel ! J'espère que vous s'rez là. ;-)

**Lemessager** Sam 7 Mar - 13:25

**Ertags** Dim 8 Mar - 7:30

Ertags arriva a l'abbaye pour se mettre au courant des diverses nouvelles concernants le LXIX et pour aussi prendre des nouvelles de Neals

-'Jours Neals je....Mais bon sang !!! Ouvrez donc les volets vous êtes completement plongé dans le noir la !!

L'elfe distinguait a peine son guide complêtement plongé dans l'ecriture d'un gros manuscrit a la lueur d'une faible et ridicule lanterne, puis il rencherit...

-Mais enfin Neals !! C'est les reprouvés qui vivent comme ca ! Vous êtes un reprouvé ou le precieux et respectable guide des VI ?!

Neals marmonna quelques mots

-Huum...VI...Hum...Oui...

Ertags poussa un long soupir puis se dirigea vers la fenêtre pour ouvrir les volets, mais a peine le premier volet ouvert l'elfe fut stopé par un :

-AAHHH !!!! MES YEUX !!! FERMEZ CA VI !!!! FERMEZ CA VITE !!! AAAH !

Ertags fut soudainement pris de panique puis referma d'un geste le volet. Il s'arrêta un instant puis observa Neals comme un gnome aurait observé une armée d'orcs assoifés de sang.

-Mais...Mais...Vous vivez dans le noir depuis combien de temps ?!
-Trois jours, mais ca n'a aucune importance, regardez plutot, le messager a refait surface !
-Hum...Ertags s'empara du parchemin, laissé sur le bureau de Neals puis entama sa lecture. A la lueur de la petite lanterne disposée sur le bureau de Neals

Hum...Bah c'est super ca ! On va avoir plein de missions et pleins de nouvelles recrues....Plein de nouveaux VI
Ertags lanca un clin d'oeil a Neals qui ne leva même pas la tête

-Ah ! ca m'fait penser que l'messager il m'connaît même pas, faudrait p't'être que j'ecrive une lettre de présentation.
-Hum..Effecti....
Neals ne termina même pas sa phrase.

Apres un petit moment de silence :
-Je vois....Bon, j'vais vous laisser dans votre pénombre guide, essayez au moins de sortir pour vous nourrir !

Puis l'elfe quitta l'abbaye laissant Neals a ses ouvrages.

**Thalma** Mar 10 Mar - 1:45

Flic, floc, flic, floc…

C’est au son des pas dégoulinants de la boue collée aux semelles des bottes que Thalma montait les nombreuses marches menant au clocher, au repaire du LXIX.

P’tain…d’bordel…d’saleté…d’cul d’race…d’chienne de satanée d’saloperie d’pluie d’c’te foutue d’Elwynn.

Oui il pleuvait, et Thalma n’aime pas ça, la pluie. C’est mouillé et c’est de l’eau. Et l’eau Thalma n’aime vraiment pas ça du tout. Sauf lorsqu’elle est glacée. Et présentée en petits cubes bien gelés. Des cubes plongés dans un bon vieil alcool bien fort. Oui ça c’est de la bonne eau. De la bonne eau. Comme l’eau de vie en fait. Oh oui…une bonne vieille eau de vie. Il est vraiment temps qu’elle finisse de réparer ce vieil alambic.

Plic, ploc, plic, ploc…

C’est au son de quelques gouttes de bave s’écoulant de la commissure des lèvres que Thalma entra dans le repaire du moine.

Rapidement, un dossier à moitié trempé de pluie fut balancé sur le bureau. Pile sous le nez de l’ecclésiastique plongé dans ses bouquins soporifiques. Sans plus d’explication, la naine repartie comme elle était venue, songeant au temps qui lui restait avant de pouvoir enfin se perdre devant la contemplation du liquide clair et vaporeux qui s’écoulera de son alambic perso. Oui. Sa ptite fabrique à bonheur rien qu’à elle. A elle seule.

Mon précieuuuux…

Alors Neals ouvra le dossier et se plongea dans la lecture des pattes de mouche maladroitement griffonnées sur un parchemin taché de gras, de bière et de cambouis.

Rapport sur le sauvetage du Messager.
Première expédition, l’antre du dragon noir.

On avait mis l’temps. Mais finalement on était enfin partit.
Bin ouais quoi ! y a t’jours des pisses-froids qui nous shampooinent parc’qu’y disent qu’les gars des LXIX, ‘fin surtout les IX quoi, bin ils sont des brutes qui foncent sans réfléchir avant. C’pas vrai…c’est que vilénie d’dire toutes ces conn’ries.
Pour sûr que nous on cause. Même qu’on avait vach’ment causé avant d’partir à la recherche du Messager. Bon…c’vrai qu’déjà à la base, on se d’mandait si on allait vraiment aller l’chercher c’gars là. Parce qu’faut pas prendre les ptis gars du LXIX pour des bourrins, hein !
L’gars y s’pointe jamais en personne, y paie jamais sa tournée, pis il est là qu’pour nous engueuler et filer du taf. C’pas une vie, moi j’vous l’dit…
‘fin. Après…ou avant parce que ça bin j’sais plus. A fallut qu’on trouve où qu’il était ret’nu c’te gougnafier.
Nan parce que j’veux dire… les méchants, bah quoi qu’on dise, c’est vraiment des cons. Ouais ! des cons et des sadiques.
Parc’que l’type il est assez ravagé du bulbe pour nous filer un indice qui qu’on sache qui qu’ils sont. Genre vous voyez, le mec, il ouvre grand sa porte en mettant une enseigne qui brille au d’ssus en disant : « ouais c’moi l’vilain, vous m’trouverez jamais ! »
Bah là c’est pareil…
L’autre brise-burnes. Bah elle a rien trouvé d’mieux qu’mettre ses initiales au bas d’la lettre quoi. Mais r’marquez quand même la subtilité d’la gonzesse. Genre : « j’vous dit qui j’suis , mais pas trop hein, s’non c’est pas drôle ». C’pourquoi j’dis que les méchants, bah c’est des sacrés vicieux. Ils t’foutent sur la piste de qui ils sont parce qu’ils s’font tellement chier dans leur ptite vie d’raclure bien rangée et tout, mais comme, genre ils ont des scrupules, bah ils vont pas mettre leur nom en entier. Pauv’ nazes va !
‘fin voilà quoi.
Bah on a cherché. Pas mal même. Y a pas mal d’noms qu’on fusé d’ci d’la en fonction des idées des gens. Perso, moi j’aimai beaucoup celle de… Han !! mais c’est vrai ça, j’l’ai pas encore dis ça. Bin pour sûr qu’on eu une surprise c’soir là. Nan parce qu’vous ait pas dis, ‘fin écrit, l’truc quoi. Mais on a eu une vach’ment d’super bonne surprise quoi. L’Shab…Ouais…Shabhal Courbenclume. Vous voyez qui c’est l’mec ? Un nain gaulé comme un trubrodystensioneur à doubles valves polyréactives inversées, un joli pti lot avec sa bouille à damner une sainte naine. Bin il s’est pointé l’gars ! P’tain… après son départ du LXIX pour j’sais pas où, ça réchauffe l’cœur aussi bien qu’la prune de 64 ans d’âge d’mon oncle Balnir, celle qu’faut avaler d’un coup s’non elle t’brûle la langue. Bon ok, l’Shab il sent un peu comme un vieux sandre échoué sur la plage, l’œil vitreux et les écailles poisseuses…’fin tout ça pour dire qu’il a des relents d’marée l’Shab. J’vous jure…l’type il fouette comme un matelot. Pour sûr qu’la plupart ils sentent pas trop les choses, mais c’est qu’avec mon boulot y m’donne un sacré bon odorat vous savez ?! Qu’il sente la bière, ouais s’normal pour un nain, la sueur, bah lui s’pas une tapette donc il est bin obligé d’bouger son charmant pti fion pour s’battre, mais qu’il s’mette à sentir l’algue ?! pouah !!
‘fin bref.
L’Shab il connaissait un gars qu’s’appelait aussi avec des initiales qu’font K.P., en plus l’mec, bah c’t’un pro dans l’domaine d’la viande de porc. Bah aussi sûr qu’l’eau mouille, qu’le feu brûle et qu’une bonne partie d’saoulerie finie jamais sans quelques gerbes sur l’plancher d’l’auberge, bah j’étais vach’ment pour aller suivre c’te piste. Mais j’sais plus qui, il a plutôt dis qu’la personne qu’on cherchait, bah c’tait la mère Prestor. C’te chienne qu’à été longtemps l’un des plus gros pontes du pouvoir à Hurlevent. Katrana Prestor… au moins elle, bah elle savait s’qu’elle voulait ! Mais v’là que y a un gros ‘blème qui s’pose. Où qu’on la trouve l’aut’ gourgandine ? nan parce qu’on avait beau r’garder dans l’bottin, y avait pas son adresse.
Bon f’nalement, on s’est carapaté.
D’abord parce qu’ça f’sait vach’ment longtemps qu’on était en train d’causer là, tandis qu’le Messager il s’faisait p’t’être buter ou torturé par ses geôliers, pis aussi parce qu’on avait des fourmis dans les jambes et qu’fallait s’bouger un peu, pis aussi parce qu’à une demi-douzaine d’gars dans l’trou d’souris du moinillon, vu le peu d’aération, bah au bout d’un certain temps, ça commence à schlinguer la mort. En passant, j’suis sûr que l’elfe il a lâché une caisse, ça serait la fougère en décomposition… à moins que ça n’soit l’parfum à l’algue de Shab ?!
‘fin. A défaut d’caisse, au moins y a une chose dont on est sûre : y a quand même l’info qu’a été lâchée quoi ! un type qui s’rait en mesure d’nous aider pour trouver où qu’le Messager l’était retenu.
A fallut qu’on aille là où qu’le gars il devait nous rencontrer : le Puit d’Lune dans l’quartier des broutes-fougères à Hurlevent. Y a quand même un truc vach’ment pas commun qu’est arrivé c’soir là, bah l’moinillon, il est sortit d’son trou ! Ouep ! le truc aussi rare que d’voir une escalope panée sortit du fion d’un orc. A la fin, bah on y est arrivé quand même quoi sur les lieux. Pis on a attendu que l’informateur y daigne enfin s’bouger pour qu’on puisse lui causer un peu.
Pis faut dire un aut’ truc au passage. L’Dreack. Ouais, ouais…not’ scientifique, l’gnome qu’en a dans la tête, les muscles et l’pantalon. Bah j’sais pas c’qu’il avait, mais y f’sait une gueule de trois pieds d’long, genre pareille qu’si un ogre avec un tutu en plumes roses qui lui aurait chouré son micro ajusteur gyromatique quoi. Pis il s’est cassé. Un truc à faire qu’il disait. J’sais plus quoi qu’il nous a inventé comme excuse bidon.
‘fin. Tout ça pour dire que notre gars, bah il s’est finalement pointé. En règle générale un informateur c’est gnome, avec une face de fouine, des jambes qui jouent des castagnettes parc’ qu’il a les foies de s’faire chopper, pis une couleur de slip douteuse. Bin not’type là, c’tait pas du tout ça. Déjà, on l’voyait arriver d’loin. Genre l’armoire à glace. L’avait plus une carrure de draenei gladiateur que d’celle d’un espion, pis il causait avec un drôle d’accent et pis assez mal. Alors donc Cul-d’nouille, c’est son nom (genre dès la naissance ses parents ils l’aimaient pas, hahaha) il nous a fait un truc zarb’ à la surface de l’eau du Puit. Il a fait apparaitre des images comme des gnomographies, mais qui bougeaient en plus pour nous montrer finalement l’entrée d’une grande caverne. Pis avec son vocabulaire de gamin attardé pis des gestes, il nous a fait comprendre que c’te caverne, bah elle est sur la terre des Broutes-fougères, en Kalimdor. Avec ses info, pis nos souv’nir de voyage, on a fait l’rapprochement. Ouep. On connait bien l’coin. C’tait à Aprefange, l’coin rêvé pour la chasse au dragon noir quand on veut s’faire tailler une belle paire de bottes, doublée en croco à l’intérieur et le pti revers en peau d’serpent. La godasse vach’ment classe quoi.
Avant d’partir, l’gros draenei rustaud qui devait se foutre intérieurement d’la gueule de Neals qui essayait d’imiter son accent, bah il nous a mis en garde comme quoi y a un « gardien » qu’nous attendait à l’entrée. Nous, bah on n’était pas inquiets quoi. On s’disait que l’gardien on allait le prendre et s’le faire en deux coup d’cuillère à pot. Bah j’vous jure qu’au moment où qu’on l’a rencontré, j’aurai mieux aimé être restée dans ma piaule à Baie-du-Butin en train d’me pinter tranquille.
‘fin. D’abord, on a eu l’voyage. Y s’est passé tranquille, une ptite traversé en bateau d’la Grande Mer, depuis Menethil jusqu’à Theramore. D’là on a loué une fois d’plus une escadrille d’griffons pour arriver à c’te ptite cité pionnière gobeline, Bourbe-à-Brac.
Et v’là –t’y pas que y a encore une aut’ surprise qui nous attend.
J’vous l’donne dans l’mille !
L’boss.
Ouais…l’Guide du IX.
Althæ.
Bin c’te grand encapuchonné il s’est pointé comme la rosée à l’aube, sur l’pétale d’une rose.
Mais genre…zarb le guide. Ca r’ssemblait au boss, mais il causait, agissait, flairait pas comme Althy. J’sais qu’il vieillit, mais pas au point de d’vnir gâteux tout d’même !
‘fin bon, c’pas comme si qu’on avait l’temps pour se compter fleurette ce soir là. Alors on a continué dans l’marais. Pis on a rencontré l’fameux « Gardien ». Pis une fois d’plus, ça nous a fichu un sacré coup. J’vous jure…une p’tin d’soirée comme ça, bah j’en veux pas tout l’temps. Ca a d’quoi vous crever l’cœur de trop d’surprises.
Parce que l’Gardien, bin j’vous en fiche mon billet : c’tait l’Dreack !
J’sais pas c’qu’il prend not’ scienti, mais c’est d’la bonne.
Qu’le Dreack, y nous disait que la mère Prestor, c’tait aussi un dragon. Onyxia qu’c’était son vrai nom. Et que c’te dragon, bah l’Dreack nous empêcherait d’lui faire du mal. C’est ça l’problème des allégeances, un jour ou l’autre, t’es toujours obligé d’remplir ta part du contrat, pis c’est jamais au bon moment.
Pour l’coup, bah l’Dreack il était obligé d’sauver les miches d’sa patronne ni femme-mi dragon. Alors il était là, d’vant nous, l’épée et le bouclier dans les pognes, avec une gueule de chien d’garde.
Perso, j’suis pas du genre à pigner comme une sqwau pour l’compte d’mes potes. Y a des gonzesses si s’mettent à chialer dès qu’leurs collègues d’guilde y s’cassent un ongle. Bah moi j’suis pas comme ça. J’sais qu’c’est pas des fiottes. ‘fin la plupart. Et c’pour ça qu’j’les respecte. Ouais. Même les VI ! Alors y a pas d’soluce. L’Dreack, pas question que j’pointe ma pétoire sur sa jolie ptite bouille. Rien à braire que l’moine après y m’casse les noix. Pareil pour l’Guide qu’avait l’air vach’ment à coté d’ses pompes elfiques c’soir là.
J’touche pas aux copains.
J’touche encore moins au sciento.
C’tout.
Alors bin l’temps qu’y trouvent une idée pour discuter avec lui et l’persuader d’nous laisser passer. Ou même si les copains bah s’ils voulaient faire d’mi tour, j’ai allumé un feu pour griller des saucisses. Savez… les ptites saucisses fumées traditionnelles d’la Vallée des Frigères. A la viande de loup et couenne de sanglier. Rhaaa y a pas mieux pour vous remplir l’bide ! ça accompagné avec des bons fayots…
‘fin j’aurai bin pu leur faire un cours de cuisine aux gars, mais y a Erakh qu’était chaud comme une forge naine. Alors il s’est excusé auprès d’Dreack, pis il lui a foutu un truc d’Paladin sur la gueule. J’sais pas trop c’que c’était, mais ça a estourbit not’ pote sur l’coup. Il est resté comme assommé quelques s’condes. Suffisamment pour qu’les gars y s’précipitent dans la grotte. J’ai laissé mon casse-dalle sur place, un dernier r’gard à mon pote qu’était dans les vapes, pis j’les ai suivit. J’espère qu’les saucisses et la ptite bouteille de gnolle qu’j’avais planqué à côté, bah il les a trouvés. Ca lui aurait mis du baume au cœur, ‘fin au bide après c’qui s’est passé dans c’te caverne.
Parce qu’faut dire.
On l’a trouvé l’dragon.
Ouep…sacrée bestiole.
On a commencé à s’taper du menu fretin qui gardait les couloirs, pis on a croisé les squelettes encore fumant des types qu’y s’étaient aventuré dans c’te trou avant. J’ai même crû r’connaître un représentant d’commerce qu’était v’nu m’vendre un jour un truc à la con. Assurance vie qu’il appelait ça.
‘fin…c’pas pour dire, mais on l’a trouvé la bête.
Immense qu’elle était ! noire avec une p’tain de paire de cornes que si tu veux l’accrocher au d’ssus de ta cheminée, bah faut qu’tu possède la baraque de Dieu quoi. Pis j’vous raconte pas la gueule des griffes. ‘fin si tiens ! des trucs aiguisés comme des rasoirs, pis gros en plus…elle t’empale un gnome sur chacun d’ses ongles pour s’en faire des sucettes à léchouiller entre les r’pas. Pis une queue aussi…vach’ment grande, pis costaude aussi par c’qu’elle était bin plus longue que deux baraques mises côte-côte, pis terminé par des pointes qu’avaient qu’une envie : s’foutre en plein dans not’ gueule.
Bon. Vu qu’on n’était pas là pour lui dire : « Onyxia, comme z’avez d’grandes » dents et s’extasier comme des loupiots d’vant les vitrines des marchands d’jouet au Voile d’Hiver, bah l’a fallut qu’on s’batte.
Nan parce que faut être logique quoi ! l’dragon, il s’en enquille des aventuriers comme moi que j’fais avec les bières. Alors elle a bin rit quand qu’on lui a d’mandé d’nous r’filer l’Messager.
Elle a rit, pis elle a chargé.
J’pas l’temps, ni les souv’nir, ni l’envie d’vous raconter tout comment qu’ça s’est passé l’combat. Juste que d’temps en temps…bah elle f’sait v’nir ses petiots pour qu’ils l’aident. Y z’étaient pas forts, mais vach’ment nombreux. Même que dans c’gourbi, y en a un qu’à fait voler ma pétoire à l’aut’ bout d’la caverne. J’ai continué à la hache, avec la Louise pas loin, pis j’en ai profité pour prendre rapidos une gnomographie. J’l’ai mise à la fin du dossier.
Pis on a finie par la poutrer. Mais joli quoi. Avec d’là classe. Pas trop d’tripes qui volent d’partout, pas trop d’éclats d’os qui t’salopent le sol, pas trop d’morceaux d’cervelle qu’on éclaboussés les parois d’la grotte. Nickel. Des vrais pros. L’top du top. P’tain mais c’est qu’on commence à être bon là !
On a un peu fouillé partout, qu’on a même trouvé deux trois frusques qu’on a pu mettre d’côté pour r’vendre aux gobelins.
J’ai pris un bout d’patte, pour l’souv’nir.
D’ailleurs, qu’si y en a un qui veut l’voir, j’ai un tendon de dragon noir adulte dans mon coffre. Ouaip ! j’le montrerai aux ptiots du village.
‘fin quand j’y s’rais d’nouveau bienv’nue.

‘fin tout ça pour dire qu’à la fin, bah on avait comme qui dirait un blème. Ouais. Parce qu’on avait latté l’gros dragon, mais l’Messager…toujours pas d’trace.
Pis on s’est séparé pour r’tourner chacun d’notre côté. Pis on s’est dit qu’on aller bin finir par l’trouver ce con d’Messager. Et c’jour là, bin j’irai lui latter l’fion pour nous avoir fait courir comme ça.
Ouaip !
Foi de Brise-Foudre !

Une gnomographie clôture ce rapport.

"Il faut sauver la peau du... LXIX" Onyxo

[HRP] Bon bin comme d'hab', avec moi c'est long, mais au moins, c'est fait ^^ [HRP]

**Althæ** Mar 10 Mar - 11:05

( Merci Thal' pour ce super rapport. Mais je devrais aussi t'engueler: En effet, j'ai lu ton texte sur mon tel, dans mon lit hier soir et Elyune n'arrivait pas à s'endormir parce que je rigolais comme un trouduc ! Grrr !
Héhé.. Plus sérieusement, merci beaucoup et un grand bravo. En espérant que la seconde partie arrive dans pas trop longtemps. Boub' a pas mal de boulot ce mois ci. Il a prévenu. Donc si quelqu'un se sent capable de faire cette deuxième partie, ça serait avec grand plaisir les copaings ! ^^ )

**Lemessager** Mer 11 Mar - 18:37

Vous trouvez un parchemin empilé sur le rapport de Thalma Brisefoudre.

"LXIX,

j'ai bien reçu le parchemin que j'avais enneigé sur la montagne, lors de mon emprisonnement. Je ne sais pas qui l'a remis, mais il est intact et donc, je suis vraiment soulagé. Bon boulot LXIX !

Restez discret.

Le Messager."

Contenu sponsorisé

"Il faut sauver la peau du... LXIX"

"Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"

Re: "Il faut sauver la peau du... LXIX"